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1. Carte de Ferraris (1777) ou « Carte de Cabinet »
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C’est la première carte attestant la présence du hameau de Limauge (Limauges, Limoge ou Limoges : il n’y a pas d’orthographe officielle pour les hameaux et lieux-dits, même actuellement).
Elle a été établie par le comte de Ferraris lorsque nos régions faisaient partie des Pays-Bas autrichiens.
À l’époque, il n’existait pas de limites administratives de communes.
Chaque propriété était rattachée à une paroisse, à laquelle Ferraris attribue un numéro,
ou la lettre S lorsqu’il s’agit d’une seigneurie (par exemple La Motte ou Pallande).
Céroux (Seroulx), Ferrière (Ferère) et Limauge (Limoge) sont rattachées à la paroisse de Mousty (Moustier).
Ces propriétés et l’église portent le numéro 63 sur la carte.
(Un des 3 exemplaires originaux de cette carte se trouve à la Bibliothèque royale.)
2. Atlas des sentiers et chemins (1841)
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En 1841, une loi a imposé aux communes de recenser tous leurs sentiers et chemins et de leur attribuer un numéro.
On peut consulter cet atlas à l’administration communale (service de l’Urbanisme). Ces sentiers et chemins restent actuels, à moins d’un arrêté de suppression ou de déplacement intervenu depuis. Depuis le décret du 6-2-2014, ces chemins et sentiers sont imprescriptibles (c’est-à-dire qu’on ne peut invoquer leur non-utilisation comme motif d’annexion), même s’ils sont situés sur une propriété privée, ce qui est la majorité des cas. Ils constituent une servitude de passage, ont le statut de voirie communale et sont toujours susceptibles de réhabilitation. Quiconque justifie d’un intérêt peut néanmoins demander leur déplacement, soumis à enquête publique.
3. Carte de Vandermaelen (1850)
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C’est la première carte officielle de la Belgique indépendante. Avant cela, la Belgique avait connu l’occupation française, avant d’être rattachée au royaume des Pays-Bas (1815-1830). C’est lors de l’occupation française que le Directoire a fixé en 1794 les divisions administratives, à savoir les départements (qui préfigurent les provinces) et les communes (dont les limites, pour la plupart, n’ont plus changé jusqu’en 1975). Par facilité, l’administration française a calqué les limites de communes sur les limites de propriétés rattachées aux paroisses.
C’est ainsi que Céroux, Ferrière, Limauge et Mousty ont formé une seule commune de Céroux-Mousty. (L’église et la paroisse de Céroux n’existent que depuis le milieu du 19e siècle.) Notons qu’en 1959, lors des travaux de la chaussée, la Chapelle aux Sabots a été déplacée de quelques mètres... de Céroux-Mousty à Court-Saint-Étienne !
(Un exemplaire de cette carte se trouve à la cartothèque de l’IGN - Abbaye de la Cambre.)
4. Carte de l’Institut géographique national (IGN) (vers 2005)
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Lors de la fusion des communes, intervenue en 1975, Céroux-Mousty a été
rattachée à Ottignies-Louvain-la-Neuve, en dépit du souhait d’une importante partie de sa population de se voir rattachée à Court-Saint-Étienne. Toutefois, une grande partie de Limauge a été enlevée de Céroux-Mousty pour rejoindre Court-Saint-Étienne, ayant pour résultat la répartition du hameau sur 3 entités administratives (Ottignies-LLN, Court-Saint-Étienne et Genappe).
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